Ouverture de la COP21 : dans le monde comme à Toulouse, l’état d’urgence est aussi climatique
La COP21 qui débute aujourd'hui est un rendez-vous crucial pour notre avenir. Quelques jours après les attentats qui ont endeuillé notre pays, tous les regards sont à nouveau tournés vers Paris. Et les milliers de citoyens qui ont bravé les interdictions pour se mobiliser ce week-end à Toulouse et partout en France nous rappellent de manière salutaire que l'état d'urgence est aussi climatique.
L'issue de cette conférence climat est très incertaine, mais quelle qu'elle soit nos regards doivent aussi être tournés vers Toulouse et son agglomération. Les villes occupent 2 % des terres de la planète mais elles sont à l'origine de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. La transition écologique partira donc des territoires comme le nôtre, et les collectivités locales en sont des acteurs clés à travers les projets concrets qu'elles mettent en œuvre.
Notre agglomération est encore loin du cap fixé par le Plan Climat 2012-2020, qui sera bientôt révisé. Elle est également loin des objectifs fixés par le Plan de Déplacements Urbains dont la révision a également été lancée par la majorité. Nous avons pourtant le pouvoir et la responsabilité de donner plus de souffle aux politiques menées à Toulouse et Toulouse Métropole, pour développer les mobilités, végétaliser la ville, mieux prévenir et traiter nos déchets, engager la transition énergétique et développer l'autonomie alimentaire de notre territoire.
C'est le sens des propositions que les élu-e-s écologistes ont adressées au Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole. La majorité d'entre elles sont avant tout affaire de volonté politique car elles sont réalisables à un coût modeste pour la collectivité. D'autres impliquent des arbitrages volontaristes pour réorienter les financements vers les projets les plus écologiquement et socialement urgents...
Découvrez nos propositions sur cette page.