Grand débat national à Toulouse : une participation exigeante pour réorienter les politiques menées, ici comme ailleurs
Communiqué des groupes de l'opposition municipale //
Les élu.e.s de l'opposition municipale toulousaine constatent que le maire de Toulouse fait le service minimum pour l'accueil à Toulouse du débat national initié par le Président de la République et le gouvernement dans un contexte de crise sociale et politique.
Jean-Luc Moudenc redoute peut-être d'apparaître aux yeux des Toulousain.e.s comme co-responsable de cette crise en se positionnant comme organisateur de l'initiative dans notre ville. Inquiétude au demeurant tout-à-fait fondée, tant Monsieur Moudenc s'est fait le relais zélé des choix de Messieurs Macron et Philippe, en particulier en étant le premier président de Métropole à signer avec l'Etat un contrat financier qui limite drastiquement la capacité d'action de la collectivité au service de nos concitoyens. De même qu'à l'image de la politique menée au plan national, sa majorité a multiplié depuis 2014 des choix budgétaires et fiscaux qui ont fragilisé les moins aisés et fait reculer la solidarité dans notre ville.
Pour notre part nous considérons que ce grand débat ne doit pas être un gadget simplement destiné à faire cesser le mouvement des gilets jaunes sans rien changer. Il doit au contraire jeter les bases d'une refondation sociale, écologique fiscale et démocratique de notre République. C'est dans cette attente que nous y contribuerons à Toulouse, et avec la conviction que localement comme au plan national, il y a urgence à réorienter les choix politiques et à donner un nouveau souffle à la démocratie.
Ainsi, compte tenu de la situation actuelle, l’opposition municipale réitère sa demande, faite lors du dernier Conseil municipal, que soit organisé, lors du Conseil municipal exceptionnel du 8 février, un temps d’échanges et de débats sur le mouvement social et plus largement, sur les revendications de justice fiscale, sociale et écologique et de démocratie.