Nous sommes entrés dans l’âge de l’urgence climatique. Il faut agir !
Communiqué du groupe EELV Toulouse.
Avec le déclenchement de l’alerte canicule en Haute-Garonne, depuis le 31 juillet, et un passage en vigilance orange le 1er août, nous subissons des températures élevées, prévues pour durer plusieurs jours. Cette vague de chaleur qui frappe toute l’Europe constitue un phénomène qui va s’accentuer dans les années à venir en raison du changement climatique.
La température ne redescend plus suffisamment la nuit dans le centre-ville de Toulouse pour soulager les habitant.e.s en raison du phénomène des îlots de chaleur urbain (le béton et le bitume rejetant la chaleur emmagasinée).
Une politique d’ampleur doit être conduite dans les villes pour anticiper ces épisodes qui risquent de s’amplifier. Nous ne pouvons plus nous contenter de mesurettes et de lamentations. Les écologistes appellent à une prise de conscience et à la mise en œuvre d’une politique urbaine nouvelle capable de prévenir et d’adapter la ville à cette réalité qui s’impose à nous.
Dans l’urgence, nous formulons de nouveau notre proposition d’ouvrir les jardins publics en permanence pendant la durée d’une alerte canicule : même si Toulouse ne compte hélas que 6,85% d’espaces verts, l’ouverture des jardins publics 24h/24permettrait de se rafraîchir en période nocturne et au petit matin.
Les populations les plus fragiles, dont les sans-abri, souffrent particulièrement de ces fortes chaleurs et nous préconisons de renforcer les demandes de prise en compte de ces populations.
Parallèlement à cette vague de chaleur, Toulouse a connu fin juillet plusieurs alertes de pollution qui constituent un véritable problème de santé publique ; et pas seulement en période de pic de pollution ! Dans notre ville, 6 200 à 12 600 personnes (résidant autour des axes routiers à grands flux) sont exposées en permanence et gravement au dioxyde d’azote.
Lors des pics de pollution, les écologistes préconisent des mesures urgentes sur les mobilités : la gratuité du stationnement à l’extérieur de la ville (et non au centre-ville) afin d’inciter à prendre les transports en commun ; voire la gratuité des transports en commun en période d’alerte…