Accueil Actualités Les élu.e.s écologistes s’opposent à la privatisation du Château d’Eau, pôle photographique de Toulouse

Les élu.e.s écologistes s’opposent à la privatisation du Château d’Eau, pôle photographique de Toulouse

Le 7 décembre le Conseil Municipal de Toulouse examinera une délibération visant à lancer une procédure de délégation de service public pour la gestion du Château d’Eau, pôle photographique de Toulouse.

Cette décision engagerait la privatisation de la première galerie publique exclusivement destinée à l'exposition de photographies ouverte en France. Un monument culturel de Toulouse et de la photographie serait ainsi concédé à un opérateur privé.

Ce lieu de renommée nationale fondé en 1974 par Jean Dieuzaide a accueilli plus de 500 expositions monographiques ou thématiques depuis sa création, et gère un pôle documentaire de plus de 14 000 documents en accès libre.

Les élus écologistes ne peuvent comprendre l’argument avancé par le maire selon lequel le renforcement de la gestion publique de cet établissement culturel nécessiterait de le confier à un opérateur privé...

Selon nous, l’association PACE, gestionnaire de l’équipement depuis 1981, devrait être associée à l’évolution du projet culturel en tant que partenaire de la collectivité.

Au lieu de cela, la municipalité n’a cessé de diminuer les subventions depuis 2015 et d’augmenter la pression, de telle manière qu'au fil des années le partenariat est devenu difficile.

Les élus écologistes demandent le prolongement de la convention d’occupation jusqu’au 31 décembre 2019, pour permettre de trouver les conditions d’un partenariat culturel nouveau avec l’association gestionnaire, qui ne demande que cela.

Conseiller municipal, Régis Godec constate qu' « après la liquidation de la régie municipale des théâtres, la fin de la vocation culturelle de la salle de la Mounède et la vente de la salle Croix-Baragnon, c’est un nouveau coup dur pour la culture toulousaine que veut porter Jean-Luc Moudenc, et un nouvel acte de privatisation qui confirme le recul de l’ambition de service public de notre collectivité. »