Accueil Actualités Réfugiés syriens à Toulouse : des solutions existent, il est temps de les mobiliser

Réfugiés syriens à Toulouse : des solutions existent, il est temps de les mobiliser

Les élu-e-s écologistes de Toulouse Métropole et EELV Toulouse s'indignent des conditions de précarité, d'insalubrité et d'insécurité dans lesquelles un grand nombre de réfugiés syriens se trouvent actuellement à Toulouse.

Il y a un an déjà, nous interpellions Toulouse Métropole et la préfecture sur la situation de plus de 200 d'entre eux, qui avaient alors trouvé refuge dans le quartier des Izards, dans des immeubles promis à la destruction.

Pour répondre au manque criant de places en Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA), nous avions alors proposé qu'une partie des 1150 logements annoncés sur le très vaste site (16 hectares) de l'ancien CEAT de Jolimont soit dédiée à l'accueil de réfugiés. La majorité de Toulouse Métropole avait évacué cette proposition en renvoyant la responsabilité à l'Etat alors propriétaire du site. Proposition également évacuée par le groupe socialiste (vidéo des échanges ici).

Nous constatons avec amertume qu'un an après cette dérobade générale, l'urgence humanitaire perdure, comme en témoigne la situation dramatique des réfugiés actuellement contraints de squatter des logements dans un autre secteur des Izards.

Dans l'attente de la réalisation du projet urbain prévu sur le site de l'ex-CEAT, nous réitérons donc notre proposition d'utiliser ce dernier pour répondre à cette urgence. Un protocole d'achat du site par Toulouse Métropole a été conclu, sa majorité ne peut donc plus s'abriter derrière l'Etat pour masquer une absence de volonté politique.

Nous rappelons également que le calendrier de création de places en CADA avait fait l'objet d'un arrêté ministériel. Il fixait un objectif de création de plus de 1 000 places dans la région pour 2016. Nous demandons la communication par la préfecture d'un bilan chiffré de ces créations, d'autant plus que le calendrier prévisionnel 2017 qu'elle a publié en décembre ne prévoit quant à lui que 100 à 150 nouvelles places à l'échelle du département. Sur ce point nous restons étonnés qu'aucune création de centre ne semble projetée sur le territoire de Toulouse, capitale et plus grande ville de la région.